« Deadbeat » : Tame Impala annonce un double vinyle pour le 17 octobre 2025

Premiers frissons

Cinq ans après The Slow Rush, Tame Impala revient avec Deadbeat, un nouvel album qui embrasse l’euphorie des nuits à ciel ouvert et la chaleur des clubs. Kevin Parker puise dans la culture des « bush doofs » d’Australie-Occidentale pour façonner un son psyché-dance plus immédiat, sans renier la signature immersive du projet. L’artwork, où l’artiste apparaît pour la première fois aux côtés de sa fille, donne une dimension intime à ce chapitre très attendu.

L’album : psychédélisme tourné vers la danse

Pensé pour la transe collective, Deadbeat conserve les textures rêveuses et la science du hook de Tame Impala, tout en accentuant la pulsation club. Les premiers extraits posent le décor : End of Summer déroule une montée progressive aux reflets acide et house, tandis que Loser joue une carte plus frontale, avec un groove tendu et une écriture directe. Ce retour marque aussi une étape personnelle pour Parker : la paternité et l’imagerie du disque dialoguent avec des thèmes d’introspection, de débrouille émotionnelle et d’auto-sabotage surmonté. Une manière de réconcilier l’atelier du producteur et la ferveur du dancefloor.

Deadbeat – Vinyle Coloré Exclu	fnac
Deadbeat – Vinyle noir	fnac	amazon

Les éditions vinyle : Fnac coloré & édition noire

Deadbeat sort en double vinyle le 17 octobre 2025. Deux configurations sont annoncées : une édition vinyle coloré – Exclusivité Fnac, pensée pour les collectionneurs qui veulent un objet fort en main, et une édition vinyle noire, classique et élégante, pour privilégier l’écoute au long cours. Les deux versions confirment l’ambition sonore du projet : ample, physique, taillée pour faire vibrer la pièce à vivre comme le système hi-fi.

Tame Impala : discographie et influences

Depuis Innerspeaker (2010) et Lonerism (2012), Kevin Parker façonne un psychédélisme moderne où la mélodie pop rencontre la recherche sonore. Currents (2015) a élargi le spectre vers la synth-pop et la soul digitale, avant que The Slow Rush (2020) ne travaille la temporalité et la boucle, sur des textures disco et électroniques. Avec Deadbeat, Tame Impala pousse plus loin l’axe « club-psych », influencé par les free parties australiennes, tout en gardant ce sens du songwriting intérieur qui a fait son identité. Une trajectoire singulière, entre artisanat solitaire et culture collective.

Actualités récentes

L’annonce de l’album s’accompagne d’une nouvelle imagerie colorée et d’un calendrier scénique qui se déploie à l’automne. Les titres End of Summer et Loser ouvrent la voie, avec des clips qui accentuent le virage hédoniste tout en gardant la poésie introspective de Parker. Le projet se présente ainsi comme un pont entre l’écoute au casque et l’expérience physique du live.